Les mines de phosphates et d’uranium intéressent le gouvernement libyen. C’est
en tout ce qui transparaît à travers la création par l’Agence nationale
d’énergie nucléaire libyenne d’une cellule de veille chargée du “suivi de toutes
les mines produisant les phosphates et l’uranium partout dans le monde”.
Pour ce faire, et si l’on croit le site maghreb-intelligence.com, des ingénieurs
spécialisés dans le domaine ayant déjà travaillé, par le passé, dans le cadre de
l’embryonnaire programme nucléaire libyen… auraient été à nouveau recrutés.
“L’Agence est allée jusqu’à les chercher à l’étranger, plus particulièrement en
Afrique du Sud et en Amérique Latine, où ils s’étaient recyclés après que la
Libye a décidé… de donner un coup d’arrêt à son programme suite au deal conclu
avec les Etats-Unis“, précise notre source.
Les uns seraient déjà en train de sillonner les pays africains qui possèdent des
mines de phosphates, alors que d’autres s’occuperaient des pays arabes, parmi
lesquels la Tunisie, mais aussi le Maroc et la Jordanie.
Concernant l’uranium, outre les pays de “proximité géographique“, à savoir le
Niger et la Namibie, les ingénieurs libyens sont à pied d’œuvre au Brésil. Et
signe de détermination de la Libye, Tripoli aurait donné des gages aux
“autorités brésiliennes à privilégier les groupes de ce pays dans l’attribution
des plus grands chantiers d’infrastructures auxquels il va consacrer 250
milliards de dollars pour les trois prochaines années“.