Le professeur tunisien Mounir HAMDI, natif de Sidi Bouzid, vice-président de l’Université technologique de Hong Kong, a été élu membre de la prestigieuse institution scientifique IEEE (Institute of Electrical and Electronics Engineers), pour l’ensemble de ses travaux de recherches scientifiques. Ce choix a été fait suite au vote de 1.000 membres appartenant à cette institution.
Il faut savoir au passage que l’IEEE est une organisation à but non lucratif, et compte près de 500.000 membres –dont près de 100.000 à travers le monde (dans 160 pays), ce qui en fait une mini-communauté scientifique. L’IEEE, qui possède différentes branches dans plusieurs parties du monde, est constituée d’ingénieurs électriciens, d’informaticiens, et autres professionnels du domaine des télécommunications. Son but, promouvoir la connaissance dans le domaine de l’ingénierie électrique (électricité et électronique).
Notre Mounir HAMDI national occupe le poste de directeur de département de Computer Science and Engineering au sein de l’Université de Hong Kong de Science et Technologie www.cs.ust.hk; il a obtenu son Phd aux Etats-Unis, et ce après avoir fait ses études primaires et secondaires a Sidi Bouzid.
Et selon nos informations, c’est le premier Tunisien à enseigner dans cette université, et ce depuis 22 ans, une université classée au 12ème rang mondial (dans le “Classement de Shanghai“). Juste à titre de comparaison, l’Ecole Polytechnique en France se situe à la 80ème position.
Actuellement, l’Université de Hong Kong compte 3 enseignants tunisiens, 4 doctorants et une dizaine d’étudiants, essentiellement dans le Computer Engineering.
Revenons sur l’IEEE pour rappeler, selon le site de wikipédia, que celle-ci résulte de la fusion, le premier janvier 1963, de deux association plus anciennes, soit The American Institue of Electrical Engineers (AIEE, fondé en 1884) et The Institue of Radio Engineers (IRE, fondé en 1912). L’année 1984 a été marquée dans les diverses publications de l’organisme comme celle du centenaire de fondation.
Elle fédère 38 sociétés et sept conseils techniques représentant la grande variété des champs techniques. Au début de 2008, plus de 1.300 normes et projets étaient à l’étude. Sa documentation électronique recense plus de 1,7 million de documents (IEEE/IET Electronic Library). D’ailleurs, l’IEEE-USA, dans un communiqué, s’est félicité que la Cour suprême des Etats-Unis ait établi un jugement en faveur des brevets logiciels et algorithmes.
Cependant, même si l’IEEE joue un rôle très important dans l’établissement de normes -ceci est fait par la IEEE Standards Association, et qu’elle assure la publication de ses propres normes et des autres textes rédigés par des membres de son organisation, Par ailleurs, nombre de personnes reprochent à l’IEEE une position proche du monopole dans certains domaines scientifiques, indique notre source. En effet, lors d’une publication dans une revue de l’IEEE, l’auteur doit abandonner ses droits d’auteurs en faveur de l’IEEE qui, ensuite, vend l’article dans son journal en ligne sans aucun bénéfice pour l’auteur ou les relecteurs. Les frais de participation aux rencontres sont très élevés, d’autant plus que la publication dans l’un des journaux IEEE est presque obligatoire pour obtenir une reconnaissance dans certaines communautés scientifiques.