L’activité essentielle de la Chambre de commerce et d’industrie de Sfax (CCIS), c’est l’organisation des manifestations commerciales, outre l’organisation des missions d’hommes d’affaires à l’étranger. Mais si elle n’est pas “menacée“ sur le secteur des missions à l’étranger, son activé “salons et foires“ risque d’être confrontée à une rude concurrence, tant cette activité est une jungle en Tunisie. Tout le monde peut, à tout moment, se lever et décider d’organiser un salon ou foire, souvent sans que les organismes nationaux en charge des salons et manifestations commerciales ne daignent lever le doigt. Or, il est impératif d’élever la qualité de nos services à tous les échelons de l’administration tunisienne, comme ne cesse de le recommander, pratiquement tous les jours, le chef de l’Etat.
L’exemple le plus frappant, c’est l’organisation à Tunis d’un salon de santé à tout point de vue similaire à celui organisé par la CCI de Sfax. Une concurrence somme toute légale voire loyale. Mais nous pensons que si le CEPEX avait bien fait son travail, cela ne serait pas arrivé.
Donc, pour les dirigeants de la CCIS, il est urgent de protéger voire défendre ses marques, devenues au fil du temps des véritables labels. Car, comme partout dans le monde, et ce depuis la nuit des temps, tout ce qui réussit attire forcément. Or aujourd’hui “MEDIBAT“,“ INTERMED“ et “MEDHEALTH“ sont des labels qui attirent, dans le subconscient collectif, la convoitise.
Alors, mieux vaut prévenir que de guérir, dit l’adage.