La réflexion sur l’avenir de la pharmacie en Afrique devrait se baser les points faibles et les points forts de cette profession dans le passé, sur ses potentialités et ses opportunités d’aujourd’hui tout en tenant compte de l’environnement dans lequel elle évolue et les grandes tendances mondiales dans le domaine social, économique et politique ; mondialisation oblige !
Même en pharmacie, la mondialisation qui est un phénomène de modernité, oblige un degré de performance et de solidarité toujours croissant. Aucun pays ne peut donc plus assumer seul sa politique économique, sociale, sanitaire ou pharmaceutique sans tenir compte de son environnement.
Berceau de l’humanité, l’Afrique disposait d’une pharmacie capable de prendre en charge la plupart des pathologies sévissant à son temps dans le continent. Aujourd’hui, la pharmacie en Afrique s’exerce quasi totalement de manière sectorielle, plus nationale que sous régionale ou continentale.
Il faudra envisager de construire l’Afrique Pharmacie de demain de manière progressive c’est à dire, à petits pas et par étapes. D’abord sur les grands axes de la pharmacie et sur le plan des sous régions africaines (CEMAC, CEN-SAD, SADC, LEA, OCI, UMA COMESA, CDEQO, UEMOA, COI…) et ensuite, sur le plan continental de l’Union Africaine. Pour réussir cette construction, il faudra constamment se baser sur les grandes valeurs universelles que sont notamment : l’égal accès aux soins et aux médicaments de qualité, la meilleure répartition des ressources entre pays, la mise en place des systèmes efficaces d’assurance qualité et de pharmacovigilance, la lutte contre la contrefaçon des produits pharmaceutiques…
Qu’il s’agisse du capital humain, du capital matériel ou du capital produit, la Pharmacie Afrique d’avenirdevra elle, se baser sur ses valeurs sacro-saintes de qualité, de sécurité et de compétence, afin de toujours remplir l’obligation du respect de la dignité humaine dan sa pratique.
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