L’AMF alerte les particuliers sur les risques liés au marché des changes

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ège de l’Autorité des marchés financiers, en avril 2008 à Paris (Photo : Eric Piermont)

[01/12/2010 10:06:56] PARIS (AFP) L’Autorité des marchés financiers (AMF) a alerté mercredi les particuliers contre les risques liés à la spéculation sur le marché des changes via internet, une activité en très fort développement, mettant même en garde contre quatre sites proposant ce service.

“L’AMF appelle le public à la plus grande prudence” concernant les opérations sur le marché des changes (aussi appelé Forex) “via des CFD ou des cessions à terme de devises”, selon un communiqué.

Les CFD (contract for difference) sont des instruments financiers simples d’utilisation qui permettent de spéculer à la hausse ou à la baisse sur un produit financier (indice boursier, action ou devise).

La cession à terme permet elle aussi de spéculer en s’engageant à céder à terme une devise à un prix fixé à l’avance et en pariant sur son évolution.

L’AMF dit avoir “constaté depuis plusieurs semaines une recrudescence de campagnes publicitaires agressives sur internet portant sur le +trading+ (la spéculation) sur le Forex”.

Ces campagnes “sont, en outre, relayées par de fortes pressions commerciales exercées par le biais de nombreuses opérations d’e-mailings, de relances téléphoniques, etc”.

Le gendarme français des marchés met particulièrement en garde contre quatre sites, “pour lesquels aucun prestataire autorisé n’a pu être identifié”: www.bforex.com, www.gcitrading.com, www.nordfx.com/fr, www.xforex.com.

Les épargnants qui souhaitent intervenir sur le marché des changes via internet “doivent s’assurer que l’intermédiaire qui propose ou conseille ces investissements figure bien sur la liste des établissements financiers autorisés à exercer en France”.

Cette liste est disponible sur le site de l’AMF: www.amf-france.org.

Si l’intermédiaire concerné ne figure pas sur cette liste, “nous vous invitons fortement à ne pas répondre à ses sollicitations car celui-ci n’est alors pas tenu de respecter les règles élémentaires de protection des investisseurs, de bonne information ou de traitement des réclamations”, explique l’AMF.