Flexos Computing Solutions est une société belge spécialisée dans la sécurité
informatique créée en 1991 et installée en Tunisie depuis 2008. Cotée sur
Euronext Bruxelles, Flexos est le partenaire de la marque mondiale leader des
boîtiers de sécurité multifonctions FORTINET pour la Tunisie et l’Afrique.
A l’occasion de sa participation au Forum Storage and Security Maghreb tenue
mardi 30 novembre 2010 à Tunis, nous avons rencontré Jean Paul Rosette, PDG et
fondateur de Flexos.
Webmanagercenter : Flexos est installée à Tunis depuis deux ans, quel bilan
faites-vous de votre filiale tunisienne ?
Jean Paul Rosette: Notre présence en Tunisie est d’abord une affaire de
complémentarité entre les compétences belges et tunisiennes, qui a permis
d’établir un bon contact du marché tunisien de la sécurité informatique. Nous
sommes encore au stade de l’apprentissage des règles de jeu de ce marché.
Cependant, nous sommes heureux de notre bilan puisque notre représentation de FORTINET en Tunisie nous a permis aussi de nous positionner sur le marché où
nous comptons parmi nos clients 5 universités en plus d’autres clients aussi
importants que l’ANSI, la
CNAM,
Topnet,
Sotetel ou encore
Tunisair Handling.
Ceci augure-t-il d’un bon développement surtout que vous positionnez votre
filiale tunisienne comme tête de pont pour les marchés africains ?
Evidement! Nous avons des projets à développer en profitant de la position et du
climat des affaires de votre pays. C’est dans ce cadre que nous envisageons
sérieusement la création d’un Centre de formation et de training en sécurité
informatique en collaboration avec FORTINET avec des formations certifiantes et
diplômantes. Notre ambition est de faire de ce centre une alternative pour tous
les DSI africains qui peuvent ainsi ne pas avoir à aller en Europe pour leur
formation. Le but ultime étant de créer une communauté scientifique et technique
et développer autant des synergies entre notre société et les décideurs
informatiques et entre les décideurs informatiques africains eux-mêmes.
Dans le même ordre d’idées, nous travaillerons à réunir les décideurs politiques
africains du domaine de la sécurité informatique sur le plan continental à
Tunis. Ceci permettra de plus les sensibiliser aux enjeux devenus extrêmement
complexes de la sécurité informatique. L’affaire Wikileaks est là pour nous
rappeler ce que la sécurité (ou plutôt l’insécurité) informatique peut
représenter pour un Etat.
Mais vous ne vous contentez pas de vendre des boîtiers FORTINET pour les
Tunisiens et les Africains ?
Absolument pas, nous explorons d’autres voies et nous sommes certains que la
Tunisie peut aujourd’hui représenter une vitrine assez importante dans ce
domaine. Nous envisageons bientôt de mettre sur le matché un nouveau service, le
Service Managed Security qui est un service innovant déjà à l’œuvre en Europe et
qui consiste à offrir aux entreprises de louer dans un centre de sécurité les
boîtiers correspondant à leurs besoins en sécurité sans s’encombrer d’acheter à
chaque fois un boîtier. La réussite de service en Tunisie pourra nous conduire à
le vendre dans les pays africains francophones.
Flexos est coté en Bourse en Belgique, est-ce que cette introduction de la PME
que vous êtes vous paraît judicieuse?
Nous sommes une PME et une PME peut grandir sur le marché africain comme sur le
marché européen. Flexos est devenue maintenant une holding après avoir créé
Flexos ICT Belgium, qui s’est vu confier l’activité de solutions de sécurité.
Flexos SA cherchent à faire des investissements dans les sociétés spécialisées
en NTIC. Pour ce faire, nous avons augmenté notre capital et c’est grâce à la
Bourse que nous avons pu lever les capitaux nécessaires. D’ailleurs, nous
suivons de très près l’activité de la Place de Tunis et le développement de la
législation dans le domaine pour pouvoir nous introduire à la Bourse de Tunis
dés que c’est possible.
