Le site WikiLeaks en Suisse actif après de nouveaux déboires

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ès d’une photo du fondateur de l’organisation, Julian Assange, le 30 novembre 2010 (Photo : Jens Buttner)

[04/12/2010 09:32:56] GENEVE (AFP) L’adresse en Suisse du site WikiLeaks, qui publie depuis dimanche des télégrammes diplomatiques secrets américains, était de nouveau active samedi, après une brève interruption, a indiqué le Parti des pirates suisse, qui le soutient au nom de la liberté sur internet.

Dépouillé de son site wikileaks.org vendredi par son fournisseur de nom de domaine américain EveryDNS.net, le site de révélation de documents secrets avait trouvé refuge dans la matinée en Suisse, sous l’adresse wikileaks.ch, qui n’était plus opérationnelle dans la soirée.

Le propriétaire du nom de domaine “wikileaks.ch” est “le parti des pirates suisses”, qui dit défendre la légalisation du partage de fichiers sur Internet et la protection de la vie privée des internautes. “Deux heures après la désactivation de wikileaks.ch par EveryDNS.net, nous avons acquis un tas de serveurs DNS (systèmes de noms de domaine) disponibles”, indique sur son site le Parti des pirates suisse, fondé en 2009 sur le modèle du Parti des pirates suédois.

Il a dressé sur son site (http://www.pirateparty.ch/wikileaks_ch_blocked) la liste de 21 sites où l’on peut consulter WikiLeaks, beaucoup se trouvant en Europe (wikileaks.nl, wikileaks.de, wikileaks.fi…)

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à Genève (Photo : Fabrice Coffrini)

Denis Simonet, le chef du Parti des pirates suisse, a indiqué à l’AFP avoir enregistré le nom de domaine wikileaks.ch il y a six mois. “Nous l’avons fait pour soutenir WikiLeaks”, a-t-il dit, précisant que ce n’était pas à la demande de Julian Assange, la fondateur de WikiLeaks.

Le fournisseur américain de noms de domaine EveryDNS.net avait cessé dans la nuit de jeudi à vendredi son service à wikileaks.org après des attaques informatiques massives contre le site qui a créé l’embarras aux Etats-Unis et dans de nombreuses capitales en publiant des câbles diplomatiques secrets.

Des entreprises comme EveryDNS.net fournissent des noms de domaine et les transforment en adresse IP. Lorsque le service est interrompu, le site est désactivé.