 |
| ès à Paris, le 25 octobre 2010 (Photo : Miguel Medina) |
[06/12/2010 14:43:03] PARIS (AFP) Le président du conseil de gérance d’Hermès, Bertrand Puech, a déclaré lundi être “confiant” quant à la future décision du gendarme de la Bourse après l’annonce de la constitution d’une holding pour se prémunir d’une mainmise sur la griffe par le groupe LVMH, numéro un mondial du luxe.
Dans un entretien au Monde, Bertrand Puech, l’un des 73 héritiers de la maison fondée par Thierry Hermès, explique aussi que “cette opération de reclassement interne n’aura aucun effet sur la part de la famille” au sein du capital d’Hermès international.
M. Puech affirme être confiant dans l’obtention d’une dérogation de l’Autorité des marchés financiers (AMF) afin que la famille n’ait pas à lancer une OPA sur la totalité du capital du sellier.
La législation française oblige à le faire quand un actionnaire ou un groupe d’actionnaires franchit le seuil du tiers du capital. La future holding rassemblerait plus de 50% des actions.
 |
| ésident du conseil de gérance d’Hermès, Bertrand Puech (G) aux côtés de Patrick Thomas, le gérant du groupe Hermès, le 9 février 2010 à New York (Photo : Stan Honda) |
L’ensemble des héritiers détiennent actuellement 73,4% du capital d’Hermès mais chacun n’en possède pas plus de 5%.
Le sellier s’est toujours senti protégé par son statut de société en commandite, qui permet à des groupes familiaux de conserver la gestion de leurs affaires même s’ils sont minoritaires au capital.
Mais l’annonce surprise de LVMH, qui a pris 17,1% du capital d’Hermès, a changé la donne, et le maroquinier de luxe a souhaité trouver une parade pour les actionnaires familiaux ne soient pas tentés de vendre à bon prix des actions à Bernard Arnault.
Après le refus de Bernard Arnault, PDG de LVMH, de revendre sa participation, comme il le lui avait demandé, M. Puech affirme qu’avec la future holding, “LVMH ne pourra pas prendre le contrôle du groupe” Hermès.
Le président du conseil de gérance souligne encore que “c’est une preuve de plus à tous ces gens qui ne veulent pas nous croire. Nous sommes une famille unie, animée d’un même esprit, celui de transmettre à nos descendants le joyau unique reçu de nos parents”.
A 14h15, le titre Hermès reculait de 1,10% à 148,90 euros après avoir baissé de 3,15% à
