La 25ème session des Journées de l’Entreprise 2010, organisée du 10 au 11 décembre 2010, à Port Kantaoui, à Sousse, sous le thème de «l’Entreprise face à ses défis», a démarré, ce vendredi, en présence d’une assistance, méditerranéenne dans l’ensemble, venue en grand nombre à cette édition, pour partager, nous dit un convive algérien, avec l’Institut arabe des chefs d’entreprise, ses interrogations et ses réflexions en matière de compétitivité, de gouvernance, de projection à l’international et d’ajustement permanent du curseur des capitaines d’industrie de la région maghrébine vis-à -vis d’un environnement économique en mutation perpétuelle.
Dans son allocution d’ouverture, M. Chakib Nouira, président de l’IACE, après avoir souhaité la bienvenue à toutes les délégations des pays voisins et du nord de la mer intérieure, qui ont toujours répondu présents, précise-t-il, à l’appel du réseautage, de la mutualisation des intérêts et de l’intégration régionale, a mis en exergue la feuille de route des différents panels, appelé à des recommandations concrètes et efficientes, interpellé les participants sur le concept de l’autocritique et cité les grandes questions liées à la pérennité de l’entreprise, son développement, ses modes de gestion futurs et sa réactivité.
«En tant que partenaire du Forum de Davos dans l’élaboration du classement annuel de la compétitivité, l’IACE a constamment cherché l’identification des clés de succès des entreprises et l’analyse rigoureuse des facteurs susceptibles d’en faire des champions», affirme notre interlocuteur, pour qui la veille, le traitement en temps réel des informations disponibles, le potentiel de croissance, la valorisation des ressources humaines, la souplesse organisationnelle et l’exigence permanente du neuf, sont les véritables ressorts de la rentabilité, de la productivité et de la conquête de nouveaux marchés.
Avant de céder la parole à M. Ahmed Bouzganda, DG SBF Tunisie, chargé de présenter, d’une manière exhaustive, la teneur de ces Journées, M. Nouira a tenu à mentionner la spécificité de ce rendez-vous annuel des hommes d’affaires de toute la région méditerranéenne, appelés, plus que jamais, à se surpasser, dit-il, à s’investir dans la création des richesses, à ne pas céder aux sirènes du protectionnisme, à faire des alliances pour faciliter l’émergence de grands champions régionaux, capables de damer le pion aux puissants concurrents asiatiques et à réfléchir aux défis d’une mondialisation, qui donne le bourdon.     Â