ée générale à Paris le 24 avril 2008 (Photo : Patrick Hertzog) |
[10/12/2010 10:46:50] PARIS (AFP) Le groupe français de médias et de télécoms Vivendi a accepté de payer 67 millions d’euros pour mettre fin à une enquête pour fraude lors de l’acquisition de l’opérateur télécoms brésilien GVT, a-t-il annoncé vendredi dans un communiqué.
“Vivendi a conclu aujourd’hui un accord transactionnel avec l’autorité de régulation boursière brésilienne, la Commisao de Valores Mobiliarios (CVM), pour un montant d’environ 67 millions d’euros”, écrit le groupe français.
Cette transaction “met fin à l’enquête ouverte par la CVM à la suite de l’acquisition de GVT”, poursuit-il, ajoutant néanmoins que la conclusion de cet accord “ne vaut pas reconnaissance par Vivendi d’une quelconque irrégularité dans le cadre de l’acquisition de GVT”.
En juin dernier, le gendarme des marchés brésilien avait indiqué qu’il pourrait infliger une amende pouvant atteindre 1,6 milliard de dollars à Vivendi dans ce dossier, avait rapporté la presse locale.
La CVM accusait Vivendi d’avoir procédé à une opération “frauduleuse” lors de son offre publique d’achat (OPA) de GVT.
Vivendi a d’abord acquis 53% de GVT pour 2,2 milliards de dollars, avant de progressivement prendre le contrôle total de l’opérateur brésilien pour 4 milliards de dollars.
L’opération s’était conclue fin avril à l’issue d’une rude bataille avec l’Espagnol Telefonica.
Selon la presse brésilienne, Vivendi avait vraisemblablement exploité des failles dans la législation brésilienne pour mener à bien son acquisition et n’aurait pas informé de manière appropriée les investisseurs.