Le secteur de l’artisanat, soutenu par sa forte employabilité (350 mille
personnes), est sur la voie de migrer, après moult errements et
restructurations, de son cadre folklorique vers un secteur stratégique,
producteur, exportateur et générateur d’emplois.
Pour se prémunir contre la contrefaçon, les responsables du secteur ont pris
l’initiative d’enregistrer certains articles d’artisanat à l’Institut national
de la normalisation et de la propriété industrielle (INNORPI).
L’objectif est de lutter contre la contrefaçon, rappelant que l’Etat cofinance
70% du coût de l’enregistrement.
L’Office national de l’artisanat (ONA) a entamé l’enregistrement de modèles de
produits considérés comme “patrimoine national” dont les plus connus sont “la
Khomsa” et “El Khlala”.
En appui à ce processus de mise en valeur de la filière, l’Office va intensifier
le contrôle des circuits touristiques et des points de vente des produits
artisanaux.