Le site de rencontres Meetic n’est plus à vendre

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à Paris (Photo : Eric Feferberg)

[14/12/2010 06:50:54] PARIS (AFP) Marc Simoncini, le fondateur de Meetic, a renoncé pour l’instant à vendre ses parts dans le numéro un européen des sites de rencontres, en raison d’offres jugées insuffisantes, a-t-il déclaré dans une interview aux Echos mardi.

“Nous avons discuté avec quatre acquéreurs potentiels, dont trois étrangers. Mais aucune offre ne reflétait le potentiel de développement de Meetic”, affirme M. Simoncini au journal.

“Nous nous doutions que Meetic était trop gros pour être racheté par un acteur français, nous nous sommes aperçus que nous étions aussi peut-être trop gros pour être rachetés par un acteur européen”, regrette-t-il.

Les dirigeants de Meetic ont discuté avec des fonds d’investissements, des groupes de médias, mais “nous n’avons reçu aucune offre française sérieuse”, assure M. Simoncini, sans donner davantage de détails.

Meetic “n’a pas peut-être pas encore la taille pour intéresser un acteur aux ambitions mondiales”, conclut-il.

En conséquence, “nous allons donc mettre en oeuvre notre nouveau plan de développement sur trois ans. Nous pensons être capables d’atteindre un chiffre d’affaires de 300 millions d’euros”, poursuit le fondateur du site de rencontres.

Toutefois, ajoute-t-il, “je serai attentif aux opportunités qui pourraient se présenter au cours des prochains moins”.

Marc Simoncini et la société Match Pegasus, propriétaire de 26,72% des parts, avaient confié mi-septembre à la banque d’affaires Messier Partner un mandat commun “afin d’évaluer toutes les options stratégiques pour la société et ses actionnaires”.

Les deux principaux actionnaires souhaitaient se désengager de Meetic d’ici la fin de l’année.

La société était valorisée alors à 500 millions d’euros.