à la sortie du tribunal à Londres le 14 décembre 2010 (Photo : Carl Court) |
[15/12/2010 07:16:46] WASHINGTON (AFP) Le réalisateur américain Michael Moore a indiqué mardi qu’il avait offert 20.000 dollars au fondateur de WikiLeaks Julian Assange pour l’aider à payer la caution réclamée par les autorités britanniques.
Le cinéaste à la casquette a aussi précisé qu’il mettait son propre site et son serveur à disposition pour aider WikiLeaks à continuer à diffuser des informations secrètes.
é à travers la vitre d’une voiture de police, à Londres le 14 décembre 2010 (Photo : Carl Court) |
Le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, a caressé mardi pendant deux heures l’espoir de pouvoir quitter sa prison londonienne, jusqu’à ce que la Suède -qui réclame son extradition- fasse appel de sa mise en liberté sous caution ordonnée par un tribunal londonien.
La caution réclamée à M. Assange s’élevait à 240.000 ou 200.000 livres (238.000 euros) selon les versions. Plusieurs personnalités dont des cinéastes engagés comme le Britannique Ken Loach ou l’Australien John Pilger ont proposé de payer une partie de cette caution.
éalisateur américain Michael Moore, le 16 septembre 2010 à Toronto (Photo : Alexandra Wyman) |
“Hier (…) les avocats du fondateur de WikiLeaks Julian Assange ont présenté au juge un document émanant de moi certifiant que j’avais versé 20.000 dollars pour aider à payer la caution”, écrit Michael Moore dans un communiqué diffusé mardi sur son site internet.
“On a été embarqué dans la guerre en Irak sur un mensonge. Des centaines de milliers de personnes en sont mortes. Imaginez seulement ce qu’il serait advenu si les hommes qui ont planifié ce crime de guerre en 2002 avaient eu WikiLeaks en face d’eux. Ils ne s’en seraient peut-être pas tirés comme ça”, poursuit le réalisateur de Fahrenheit 9/11, un film qui critiquait l’invasion américaine en Irak.
M. Assange est abondamment critiqué à Washington -notamment par le président Barack Obama qui parle d’actes “déplorables”- pour avoir entrepris de publier une masse de documents diplomatiques confidentiels sur WikiLeaks. Il a été arrêté le 7 décembre à Londres dans une affaire d’agressions sexuelles présumées, remontant au mois d’août dernier en Suède. Il nie les faits.