“La presse électronique en Tunisie: Réalités et perspectives”… c’est le thème d’une conférence organisée vendredi 17 courant à Tunis, au siège du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), à l’initiative de la commission des jeunes journalistes relevant du Bureau exécutif de la SNJT.
Les participants, dont de nombreux professeurs universitaires et propriétaires de journaux électroniques tunisiens, n’ont pas manqué de souligner «l’importance que revêt ce secteur, en tant qu’espace idoine pour la libre expression et l’emploi de plusieurs journalistes», écrit la TAP.
Ils estiment, également, que la prolifération de la presse électronique, aussi bien en Tunisie que dans le monde est à même de «représenter une menace pour les journaux papier, notamment en raison du faible coût de production et de mise en ligne des journaux électroniques qui attirent de plus en plus de lecteurs, en quête d’informations gratuites, accessibles sur Internet».
Cependant, le secteur des journaux électroniques est confronté à un certain nombre de difficultés, aurait souligné un des intervenants, lequel «a mis l’accent sur la nécessité de combler le vide juridique dont souffre le secteur, et de doter les journalistes qui exercent dans ce domaine de la carte de presse professionnelle, afin de faciliter leur mission». Sans oublier, contrairement à certaines idées reçues, «les difficultés de financement auxquelles se trouvent confrontées les propriétaires de journaux électroniques, difficultés qui ont un impact négatif sur le recrutement…».
Par ailleurs, la question de la formation académique dispensée aux journalistes de la presse électronique a été également abordée. On estime insuffisant le nombre d’heures réservées à la formation académique spécialisée en presse électronique dans le programme d’enseignement de l’Institut de Presse et des Sciences de l’information (IPSI); il s’ajoute l’absence du caractère pratique des stages effectués par les étudiants de cette spécialité, indique la même source.