Dans le cadre du processus de privatisation de 51% du capital de la société béninoise de télécommunications “Bénin Telecom S.A“,six opérateurs avaient été retenus après l’appel d’offres de pré-qualification lancé en novembre 2009, à savoir France Telecom, Maroc Telecom, Tunisie Telecom, Deutsch Telecom, Expresso Telecom (Soudan), Green Telecom (Groupe Libyen).
Si l’on en croit le site www.africatime.com, l’offre de Tunisie Télécom n’aurait pas été retenue, et la «finale» opposera France Telecom et Maroc Telecom. Et dans cette bataille, c’est le groupe chérifien qui aurait l’avantage des pronostics. Mais tout porte à croire que le combat n’est pas gagné d’avance pour l’opérateur marocain, car les deux groupes nourrissent des ambitions dans le secteur des télécommunications en Afrique. Et il y a de quoi, puisque les experts s’accordent à dire que le continent africain représente d’importantes opportunités pour les entreprises télécoms.
Cependant, le suspens dans d’adjudication des 51% de Bénin Telecom risque de prendre encore du temps, d’abord parce que les syndicats ont mis en garde contre toute réduction des effectifs de l’opérateur global, probablement en raison de l’élection présidentielle prévue au printemps prochain.
Rappelons qu’aujourd’hui, France Telecom est active au Cameroun, en Côte d’Ivoire, en Égypte, au Kenya, au Mali et en Tunisie,… alors que Maroc Telecom, détenu à 53% par Vivendi, possède lui aussi une bonne expérience en Afrique, car à partir de 2001, Itissalat Al Maghrib (IAM) a mis pied en Mauritanie en prenant 52% de Mauritel, puis 51% d’Onatel au Burkina Faso en 2006, quelques mois plus tard, Gabon Telecom (Gabon) tombe dans le giron de Maroc Telecom, et en mars 2009, la Sotelma au Mali.
Quant à notre opérateur national des télécommunications, il doit se contenter, pour l’instant, de sa seule filiale mauritanienne, MATTEL.
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