Visant à intensifier la promotion d’initiatives destinées à favoriser l’accès de tous aux technologies de l’information et des communications (TIC), en particulier les personnes handicapées, le concept d’e-accessibilité (ou eAccessibility) désigne ainsi de lever les obstacles techniques, juridiques et autres que peuvent rencontrer certaines personnes lorsqu’elles utilisent les services liés aux TIC.
Dans ce cadre, le ministère des Technologies de la Communication a organisé, le 21 décembre 2010 au pôle technologique d’El Gazala, une journée d’information pour promouvoir auprès de ces personnes l’utilisation des TIC et de l’Internet, et de les sensibiliser aux perspectives que ces derniers peuvent leur offrir.
Ce séminaire a également permis aux participants de connaître les normes en matière d’e-accessibilité qui permettent de contribuer au bon fonctionnement de ce concept qui nécessite toutefois une coopération et une détermination fortes au niveau du gouvernement.
En effet, la Tunisie a entamé depuis 2007, suite à une décision présidentielle, et conjointement avec le cabinet italien SOGEI et la société tunisienne MediaNet, l’élaboration d’une étude sur l’accessibilité des sites web publics conformément aux instructions internationales permettant ainsi la réhabilitation des sites web de l’Administration et des entreprises publiques afin de faciliter l’accès des personnes handicapées.
Selon le directeur général de la société MediaNet, Iheb BEJI, ce projet, financé par la Banque mondiale (BM), aboutira dans quelques jours avec le lancement de cinq nouveaux sites publics accessibles outre la préparation d’un guide national pour présenter les recommandations des sites web du gouvernement, conformément aux spécifications internationales pour l’e-accessibilité du W3C-WAI (World Wide Web Consortium, Web Accessibility Initiative).
Rappelons que cette journée d’information a été inaugurée par M. Mohamed Naceur Ammar, ministre des Technologies de la Communication, qui a évoqué la volonté de la Tunisie d’adapter ses sites aux standards internationaux afin d’élaborer, à cet effet, un référentiel national en la matière. .
