à San Francisco, le 15 novembre 2010 (Photo : Justin Sullivan) |
[22/12/2010 09:27:12] PEKIN (AFP) Le fondateur de Facebook Mark Zuckerberg, actuellement en vacances en Chine, a rencontré mercredi les dirigeants de l’un des principaux portails de l’internet en Chine, Sina.com, selon un communiqué.
La rencontre entre M. Zuckerberg et le PDG de Sina, Charles Chao, ainsi que son vice-président Peng Shaobin, intervient deux jours après celle qu’il a eue avec le patron du moteur de recherche chinois Baidu.
“M. Zuckerberg est venu pour avoir une meilleure idée de Sina et du marché chinois de Weibo”, le site microblogging du portail chinois qui fonctionne selon le même principe que Twitter, d’après le communiqué envoyé par Sina à l’AFP.
Les sites de médias sociaux tels que Facebook et Twitter ont été fermés par le gouvernement chinois, mais certains utilisateurs y ont accès grâce à des réseaux privés virtuels (VPN) ou à des serveurs proxy.
M. Zuckerberg, manifestement très motivé à l’idée de voir son entreprise pénétrer le premier marché mondial de l’Internet, totalisant au moins 420 millions d’utilisateurs, avait confié récemment lors d’une conférence à l’université de Stanford (Californie) “passer beaucoup de temps” à étudier le chinois.
“C’est un peu un défi personnel pour cette année, je prends une heure de cours de chinois par jour. J’essaie de comprendre la langue, la culture, la mentalité du pays. C’est une partie du monde tellement importante”, avait-il déclaré.
Mark Zuckerberg et sa petite amie Priscilla Chan passent leurs vacances en Chine, a indiqué lundi le porte-parole de Baidu, Kaiser Kuo, sans donner des détails sur leur séjour.
Pékin a mis sur pied un vaste système de censure en ligne surnommé la “Grande muraille pare-feu de Chine” qui bloque intempestivement les sites et neutralise les contenus traitant de questions sensibles.
Twitter et Facebook ont été bloqués en Chine en juillet 2009 après des affrontements inter-ethniques dans la région à majorité musulmane du Xinjiang (nord-ouest) qui ont fait officiellement près de 200 morts. Selon les autorités, des agitateurs auraient utilisé ces sites.