Slim Tlatli, ministre du Tourisme, a donné hier matin le coup d’envoi de cette
nouvelle édition du
Festival international de Douz en procédant à l’inauguration
de la Foire annuelle de l’artisanat à laquelle ont pris part bon nombre
d’artisans des régions voisines. La deuxième étape a également consisté à
l’inauguration du Musée du Sahara qui abrite, centenaire du Festival oblige, une
exposition photos remontant jusqu’à l’année de création dudit Festival appelé en
1910 la Fête du Chameau. Cette exposition baptisée «De la mémoire du festival»,
passe en revue les 42 dernières éditions, sachant que, par le passé, la
manifestation a dû connaître de nombreuses interruptions. Le même Musée abrite
une Foire du livre dont quantité de titres ont trait au Festival, à la vie
saharienne et à ses spécificités. Tout autour du Musée, est dressé, telle une
maquette illustrative mais vivante, le Douar saharien avec ses tentes rappelant
les caractéristiques des nomades et leur quotidien bédouin.
Le ministre devait par la suite assister à une matinée poétique qui était en soi
le coup d’envoi de la grande compétition annuelle de poésie populaire pour
laquelle, cette année, ont été présélectionnés 22 poètes sur un total de 47.
Le Festival proprement dit a démarré en début d’après-midi à la grande place
Hniche bondée, comme tous les ans, de milliers de visiteurs et proposant des
spectacles hauts en couleur (s), passant en revue jeux traditionnels, courses de
chevaux, Méharis, chasses, parades diverses, le tout placé sous l’intitulé de
«Caravanes de la mémoire» sur fond de musiques et danses bédouines.
Nous y reviendrons.