BNP Paribas reste en tête du conseil en fusions-acquisitions en 2010

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à Paris du logo de BNP Paribas. (Photo : Loic Venance)

[27/12/2010 11:57:05] PARIS (AFP) BNP Paribas est restée en tête du classement annuel des banques conseil en fusions et acquisitions en France en 2010, une année marquée par un fort ralentissement de l’activité, selon le bimensuel Fusions et acquisitions magazine.

La banque française a conseillé au total 65 opérations correspondant à un montant de 35,1 milliards d’euros.

En 2009, BNP Paribas avait accompagné 50 opérations, mais pour un montant qui avait atteint 53,6 milliards d’euros.

Pour l’année qui s’achève, la banque devance Rothschild (19,7 milliards pour 61 opérations) et Deutsche Bank (18,8 milliards pour 15 opérations), l’allemande, 12e du dernier classement, ayant été rejointe par une partie des équipes de Bank of America-Merrill Lynch.

La deuxième banque française, Société Générale, pointe à la 7e place (16,5 milliards pour 20 opérations) et la troisième, Crédit Agricole CIB, au 8e rang (14,9 milliards pour 24 opérations).

De son côté, la banque d’affaires franco-américaine Lazard se classe 9e, avec 14,8 milliards pour 28 opérations.

Elle a notamment assisté Areva, lors de la cession des activités de transmission et de distribution (T&D) d’énergie électrique du groupe nucléaire à Alstom et Schneider Electric (4,09 milliards d’euros), deuxième opération la plus importante en 2010.

Le classement comprend toutes les opérations impliquant au moins un acquéreur, une cible ou un vendeur français.

Le montant retenu pour chaque transaction est la valeur d’entreprise, c’est-à-dire les capitaux propres et la dette financière nette.

Lorsqu’une opération est co-conseillée par plusieurs banques, chacune est créditée du montant total de la transaction, sauf lorsque la banque conseille seulement une partie de la transaction ou un vendeur minoritaire.

Au total, pour le bimensuel, l’année 2010 “aura été une année +sans+”, marquée par “un fort ralentissement de l’activité” des fusions et acquisitions et aucune opération de plus de 10 milliards d’euros.

La transaction la plus importante impliquant un groupe français reste la vente par EDF de son réseau de distribution britannique au chinois CKI pour 6,9 milliards d’euros.

Cette opération précède la cession des activités de transmission et de distribution d’énergie électrique d’Areva à Alstom et Schneider Electric et la reprise des activités d’assurance vie d’Axa au Royaume-Uni par le britannique Resolution (3,3 milliards).

Le bimensuel souligne par ailleurs que certaines opérations annoncées en 2010 mais non finalisées ne sont pas comprises dans le classement.

C’est le cas du rachat du groupe d’énergie britannique International Power par le français GDF Suez, qui sera clos en janvier 2011, pour un montant supérieur à 20 milliards d’euros.