Une convention de partenariat a été signée, le 24 décembre 2010, entre le ministère des Technologies de la Communication, le Centre national de l’informatique et la Chambre nationale des sociétés de services et d’ingénierie informatique (INFOTICA), et ce en marge de l’inauguration du Centre national de Back Up. Cette convention vise à augmenter la disponibilité des ressources humaines qualifiées tant sur le plan technique que sur le plan métier et à mobiliser les ressources financières disponibles (publiques, privées ou autres) pour engager de nouveaux projets.
Il s’agit également d’améliorer la rentabilité des projets engagés par l’administration et pérenniser les investissements, favoriser le recours à l’innovation conformément aux standards internationaux pour l’atteinte des objectifs des projets autour de modèles économiques appropriés. L’objectif est aussi de veiller tant que possible à lier le modèle économique au partage des investissements et des risques entre les partenaires et conditionner le retour sur investissement à l’atteinte des objectifs et à simplifier l’élaboration des projets, réduire les délais de réalisation et optimiser les coûts sur l’ensemble du cycle de vie des projets.
Les trois parties se sont engagées à partager le savoir-faire technique et métier pour le développement des services axés sur le client et à favoriser la collaboration entre le CNI et les SSII tunisiennes pour le développement des projets du secteur public et pour le développement de contenu numérique national en axant les efforts sur la capitalisation des ressources et leur intégration.
Ils veilleront à l’identification des créneaux prometteurs du secteur TIC pour le développement des projets à l’export, à favoriser conjointement le développement de nouvelles applications destinées au secteur public, à développer et promouvoir, en partenariat, l’activité de formation et notamment la formation certifiante et à capitaliser sur l’ensemble des connaissances et du savoir-faire autour des applications informatiques et des services numériques déjà développés par le secteur privé afin d’en faire bénéficier l’Administration d’une part et de valider les produits finaux pour une meilleure exportation, d’autre part.