Espagne : “le 4e trimestre connaîtra une croissance positive”, annonce Zapatero

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écembre 2010 (Photo : Dominique Faget)

[30/12/2010 12:58:17] MADRID (AFP) Le chef du gouvernement socialiste espagnol José Luis Rodriguez Zapatero a assuré jeudi que le pays connaîtrait au quatrième trimestre “une croissance positive”, après avoir crû faiblement aux deux premiers et stagné au troisième.

“2010 a été une année difficile”, a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse à l’issue du Conseil des ministres.

“Elle devait être une année dans laquelle nous passions de la récession à la reprise, et cela s’est produit”, a-t-il souligné.

L’Espagne est en effet sortie en début d’année de plus de douze mois de récession et n’a connu aucun trimestre négatif (par rapport au précédent) depuis.

“Le quatrième trimestre aussi connaîtra une croissance positive”, a assuré M. Zapatero, même si “nous savons que c’est une croissance lente, faible”.

Au premier trimestre, le PIB espagnol a crû de 0,1%, puis de 0,3% au deuxième, avant de stagner au troisième.

Sur l’année, le gouvernement table sur une décroissance de 0,3%.

“Les objectifs de réduction du déficit seront remplis en 2010 et 2011”, a également affirmé le chef de l’exécutif. Le gouvernement est engagé dans une politique d’austérité pour parvenir à un déficit public de 9,3% (après 11,1% en 2009), puis 6% en 2011 et 3% en 2013.

José Luis Rodriguez Zapatero a aussi annoncé une hausse du salaire minimum et des pensions de retraite en 2011, assurant vouloir, “malgré la crise économique, continuer à faire un effort spécial de solidarité”.

“Toutes les pensions (de retraite) auront une augmentation en 2011 de 1,3%”. Les pensions minimales seront elles augmentées de 2,3%, a-t-il ajouté.

Quant au salaire minimum, “le gouvernement a décidé de l’augmenter de 1,3%”, a-t-il indiqué.

“Malgré la crise économique, nous continuons à faire un effort spécial de solidarité”, a-t-il assuré.

Le gouvernement socialiste a adopté cette année de nombreuses mesures d’austérité, dans le but de rassurer les marchés, inquiets de la solidité financière du pays, et de réduire les déficits publics.