à Paris en février 2010 (Photo : Loic Venance) |
[31/12/2010 09:07:45] PARIS (AFP) Bernard Arnault, le PDG du groupe de luxe LVMH, a choisi de ne pas vendre Kenzo et de relancer la marque, en nommant à sa tête un nouveau patron, a révélé Le Figaro dans son édition de vendredi.
Eric Marechalle remplacera début janvier James Greenfield, président de la griffe depuis à peine deux ans, indique le quotidien sans citer ses sources.
Passé par l’enseigne d’habillement bon marché C&A puis en charge de la marque de vêtements pour enfants Catimini au sein du groupe Zannier, sa présence à la tête de Kenzo vise à muscler le marketing et le commercial de la marque de prêt-à-porter, analyse Le Figaro.
En dépit de rumeurs récurrentes de cession, Bernard Arnault a décidé de conserver Kenzo et de rentabiliser les autres marques secondaires de son groupe (Céline, Givenchy, Loewe…), jusqu’ici éclipsées par les griffes phares comme Vuitton, Dior, Moët & Chandon et Tag Heuer.
Filiale du groupe LVMH depuis 1993, Kenzo a un chiffre d’affaires estimé à 150 millions d’euros et ne dégage pas de profit significatif. Toutefois ses parfums, parmi lesquels FlowerbyKenzo, sont rentables, rappelle Le Figaro.