Ils seront les premiers bénéficiaires de la convention pour la promotion du
tourisme culturel en Tunisie qui vient d’être signée, pour une durée de trois
années, entre Slim Tlatli, ministre du Tourisme, et Abderraouf Basti, ministre
de la Culture et de la Sauvegarde du patrimoine.
Parmi les onze chapitres de la convention, ils ont pour eux tout seuls le
sixième qui dit clairement qu’un plan d’action va être établi par les deux
ministères pour les former, faire évoluer leurs spécialités en phase avec la
nature de notre patrimoine et de notre culture, et affûter leurs compétences à
la mesure du renouveau du tourisme culturel.
Surtout, la convention dit que les deux ministères vont s’y mettre ensemble pour
créer de toutes nouvelles catégories de guides touristiques.
C’est Slim Tlatli, ministre du Tourisme, qui l’annonce: “Nous savons tous que la
première mission des guides est de donner une image positive, non seulement de
notre tourisme mais de la Tunisie en général. Nous allons donc nous déployer sur
trois niveaux à ce sujet: revoir les textes réglementaires qui datent de 1973,
reprendre le recyclage que n’avons pas fait depuis longtemps, un effort
supplémentaire pour les manques en langues étrangères. Notre ambition est
maintenant de créer des ‘Guides de Grands Sites’ qui auraient une compétence
approfondie et qui donneraient ainsi un nouveau sens aux visites des sites“.
Le tourisme culturel? Nous en sommes convaincus comme tout le monde, bien sûr,
mais il ne faut jamais oublier qu’une chaîne n’est aussi forte que son maillon
le plus faible. Et souvent, ce sont les ”exécutants” en contact direct avec le
touriste (le serveur, le guide, le réceptionniste…) qui font et défont la
réputation des destinations.