Apparemment, les événements qui secouent la Tunisie, aussi dramatiques qu’ils
soient, ne font pas peur à tout le monde, y compris certains touristes
étrangers. En effet, le site spécialisé tourmag.com écrit dans son édition de ce
lundi 17 janvier que «les uns après les autres, les touristes sont rapatriés
avec une certaine précipitation, ceux de Thomas Cook et TUI en tête, et parfois
contre leur gré. Devant les images réelles d’émeutes et l’incertitude politique
du moment, les voyagistes et agents de voyages n’avaient guère d’autre
alternative». Et pourtant, l’île de Djerba semble se dégager de lot, car selon
l’auteur de l’article de tourmag.com, qui se trouve justement à Djerba, «la
plupart des touristes qui ont eu le choix ont décidé de rester».
Pour lui, «les violentes manifestations hostiles à Ben Ali font aujourd’hui
partie du passé. Le souvenir de leurs victimes restera à jamais dans l’histoire
de la Tunisie», et ce même s’il affirme plus loin qu’il reste encore la crainte
que la garde rapprochée de Ben Ali -qu’on appelle ici la «milice»- ne perpétue
saccages et exactions afin d’alimenter un sentiment d’insécurité et de chaos.
Voilà un témoignage qui tranche avec les informations diffusées par d’autres
médias occidentaux qui n’hésitent pas à comparer la situation actuelle de la
Tunisie à celle qui a suivi la chute de Saddam Hussein en Irak. Non, la Tunisie
n’est pas et ne sera pas l’Irak
Maintenant à nous autres Tunisiens, après avoir chassé Ben Ali –et en passe
d’éradiquer tous les éléments qui nuisent à la Tunisie-, de montrer que nous
sommes capables de nous asseoir et de créer un environnement apaisé et pour les
entreprises tunisiennes et étrangères et pour nos partenaires étrangers.