Alors que dans les stations touristiques de la région de Tunis et du Cap Bon les
touristes étaient sécurisés dans leurs hôtels, à Djerba la douceur de vivre
gardait le pouvoir, indique l’envoyé spécial de site tourmag.com.
Cette île du sud tunisien semble être un monde parallèle au vu des images des
violences de la capitale.
Accessible soit par avion, par une route à 2 voies de 8 kilomètres qui traverse
la mer, l’île est facilement sécurisée. La zone touristique est d’un calme
olympien. Les touristes jouent au golf, font des balades en quad ou en calèche.
Le journaliste en donne un exemple édifiant qui tranche avec le climat ambiant
des autres stations balnéaires du pays: «le Radisson a gardé ses clients
individuels français après avoir eu le samedi 15 janvier le feu vert de
l’Ambassade de France qui a exigé d’avoir leur liste. Ils demeurent donc sur
place après avoir signé une décharge».
De leur côté, les Tunisiens ont vu partir en masse les touristes avec un
désarroi certain.
«Il y a trois jours, 30% de la jeunesse tunisienne était au chômage. Dans trois
jours, ce sera 100% pour tous ceux qui travaillent dans le tourisme», se
désolait un plagiste détenteur d’un master en informatique de gestion.
Il est donc indispensable de rétablir la confiance.