«Il y a un Conseil national qui se tient jeudi 20 janvier. Je suis une personne disciplinée et je me soumettrais à sa décision». C’est ainsi que Hédi Djilani, président de l’UTICA, a réagi aux voix qui se sont rapidement élevées pour lui demander de partir mardi 18 janvier». Une manière de dire que tout se fera dans la légalité.
Le président de l’UTICA a également insisté sur le fait que la priorité aujourd’hui est à la sauvegarde de l’économie et du tissu entrepreneurial.
Les chefs d’entreprise auraient demandé à Hédi Djilani de démissionner de la présidence de la centrale patronale au vu de l’image trop rapprochée avec l’ancien régime qu’il véhicule. Sans remettre aucunement en doute ses apports à l’entreprise tunisienne, les présents auraient demandé à M. Djilani de sauver l’UTICA en démissionnant.
L’UTICA étant une organisation fédératrice d’adhérents libres et consentants, n’aurait pas été aujourd’hui un terrain de vindicte et se serait plutôt préoccupée de questions autrement plus importantes si toutes les bonnes volontés s’étaient unies auparavant pour protester contre son ralliement à l’ancien régime.
Aujourd’hui, les temps sont à l’union des efforts pour reconstruire le pays. Les responsabilités doivent être cernées à l’UTICA comme ailleurs. Il ne s’agit pas autant de personnes que d’institutions à préserver et à protéger.
Tous ceux qui doivent être jugés pour avoir commis des abus doivent être jugés, tous ceux qui ont porté tort au pays doivent être condamnés mais il est important voire capital que notre leadership entrepreneurial ne se trompe pas de cible.
«Unissons-nous pour reconstruire notre pays», c’est l’appel lancé par Abdelaziz Dargouth, président du Centre des Jeunes entrepreneurs à l’IACE. Il y va de l’avenir de la Tunisie».