Dès lundi 17 janvier, après une fin de semaine difficile mais décisive dans
l’histoire de la Tunisie, la plupart des centres d’appels ont repris le travail.
Le retour progressif à la normalité se poursuit aujourd’hui 19 janvier, où nous
constatons un taux de remplissage de près de 80% dans la plupart des plateaux de
production, dans le respect des contraintes imposées par le dispositif de
sécurité.
Durant les jours précédents où une partie des entreprises de notre secteur a
continué à travailler en mode restreint et jusqu’à ce jour, la continuité de
service s’est faite sur la base exclusive du volontariat tout en garantissant la
sécurité des personnels, qui a été la principale préoccupation des chefs
d’entreprise et des responsables du secteur.
Le niveau et la rapidité de la reprise attestent de la mobilisation et de la
volonté des salariés de manifester, lorsqu’ils ont pu le faire en toute
sécurité, par un acte citoyen, leur patriotisme et leur conscience de
l’importance de l’acquis des milliers d’emplois créés dans ce secteur.
Nous nous félicitons, par ailleurs, que nos opérateurs de Télécom aient su nous
garantir une continuité de service totale puisqu’à aucun moment nos centres ne
se sont arrêtés de produire pour questions relatives aux liaisons téléphoniques
ou Internet.
Nous sommes également reconnaissants à nos clients de manifester, à la fois leur
compréhension, leur soutien et leur attention pour la sécurité de l’ensemble des
personnels qui travaillent pour leur compte. Nous les remercions également
d’avoir mesuré, au-delà des difficultés rencontrées pour la satisfaction de
leurs clients, combien les événements importants qui se déroulent en Tunisie
sont de nature à construire avec eux des relations encore plus solides et
pérennes et permettront à la Tunisie, à travers son entrée dans le groupe des
pays démocratiques, de renforcer à long terme sa position d’acteur majeur du
nearshore.
Le retour à une situation normale est en cours, les responsables du secteur
comme l’ensemble des collaborateurs y apporteront leurs contributions.
Communiqué du Bureau Exécutif du CNS-CAREC