accueil de Facebook (Photo : Nicholas Kamm) |
[26/01/2011 18:49:20] NEW YORK (AFP) Le site internet communautaire Facebook a annoncé mercredi qu’il offrait désormais la possibilité de n’être consultable que sur des connexions sécurisées, afin de minimiser les risques de piratage, surtout quand le site est consulté via des ordinateurs ou des réseaux publics.
Les connexions sécurisées, manifestées par une adresse “https” et non “http” en tête du navigateur, sont actuellement assurées chaque fois que Facebook demande une vérification de mot de passe, mais pas couramment.
“Nous vous permettrons de faire l’expérience de Facebook entièrement sur https”, a indiqué sur le blog du site Alex Rice, un spécialiste de la sécurité.
“Vous devriez envisager cette option si vous accédez souvent à Facebook à partir de réseaux publics dans des cafés, des aéroports, des bibliothèques ou des écoles”, a-t-il ajouté.
Il a toutefois précisé que cette option de sécurité, qui dans les semaines qui viennent pourra être sélectionnée dans les paramètres du compte, risquait de ralentir la navigation du site, et de bloquer certaines applications développées par des tiers.
Par ailleurs, M. Rice a annoncé que Facebook allait renforcer ses procédures d’identification de sécurité avec des tests d'”authentification sociale”.
Il s’agira de demander aux membres de Facebook non plus de reconnaître des lettres et des chiffres à la graphie bizarre (codes captcha), mais le nom d’un “ami” en leur montrant des photos: “les pirates du monde peuvent connaître votre mot de passe, mais ils ne savent pas qui sont vos amis”, a justifié M. Rice.
Ces annonces interviennent au lendemain d’un piratage de la page de fans (non la page personnelle) du PDG de Facebook Mark Zuckerberg, selon plusieurs sites d’information.
Les amateurs de cette page auraient découvert mardi le message: “lançons le piratage: si Facebook a besoin d’argent, au lieu d’aller vers les banques, pourquoi est-ce que Facebook ne laisse pas ses usagers investir dans Facebook d’une façon sociale?”.
Mercredi matin, la page avait repris son allure habituelle, expurgée de ce message, signalant seulement la nomination de M. Zuckerberg comme “homme de l’année” par le magazine Time.