Face au poids imposé par l’UGTT sur toutes les tractations pour la composition d’un nouveau gouvernement et dans l’accompagnement des différentes péripéties de la révolution, l’UTICA est restée dans l’ombre à se débattre avec ses problèmes de direction, après le départ de Hédi Djilani.
L’UTICA vient enfin de se manifester en publiant un communiqué dans lequel elle exprime le souhait d’être représentée dans les trois commissions nationales, en l’occurrence la Commission supérieure des réformes politiques, la Commission nationale d’établissement des faits sur les affaires de malversation et de corruption et la Commission nationale d’établissement des faits sur les abus durant la dernière période.
La centrale patronale souligne dans son communiqué que l’exclusion du secteur privé dans la composition de ces commissions signifie l’exclusion d’une grande catégorie des Tunisiens qui va à l’encontre des aspirations démocratiques du peuple tunisien.
Il faut rappeler que l’UGTT, qui a exprimé son soutien à la nouvelle composition du Gouvernement de transition, avait demandé la même chose, au lendemain de l’annonce.
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