Les grands pays de l’OMC d’accord pour conclure en juillet le cycle de Doha

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à Davos (Photo : Fabrice Coffrini)

[29/01/2011 14:15:05] DAVOS (Suisse) (AFP) Les grands pays membres de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) se sont fixés samedi comme objectif de conclure en juillet le cycle de Doha de libéralisation du commerce mondial, a indiqué à Davos le commissaire européen au Commerce Karel De Gucht.

“Tout le monde s’est mis d’accord pour dire que nous sommes en fin de partie, que nous devons conclure un accord en juillet”, a-t-il précisé à l’issue d’une réunion d’une trentaine de pays de l’OMC, qui se tient traditionnellement chaque année à l’occasion du Forum économique mondial (Wef) de Davos (Suisse).

“Il y a encore beaucoup de travail à faire. Pour cela nous avons besoin de de nouveaux projets de textes en mars”, a-t-il ajouté.

Le ministre japonais de l’Economie, du commerce et de l’industrie, Banri Kaieda, a confirmé que “les co-présidents avaient proposé d’avoir un texte révisé d’ici Pâques, si possible en avril, et d’avoir un ensemble conclu en juillet”.

Pour Antonio de Aguiar Patriota, ministre brésilien des Affaires étrangères, “ceux qui demandent davantage devraient aussi payer davantage”. Il a aussi déclaré avoir posé la question du cours de certaines devises.

Selon une source diplomatique, les Chinois et les Américains se sont montrés coopératifs durant la réunion, mais les Brésiliens sont restés campés sur des positions fermes.

Le Premier ministre britannique David Cameron et la chancelière allemande Angela Merkel avaient lancé un appel vibrant vendredi à Davos à conclure en 2011 le cycle de Doha, meilleur moyen, selon eux, de stimuler la croissance.

Le 22 janvier, le directeur général de l’OMC Pascal Lamy avait estimé que les chances de clore cette année les négociations étaient “nettement, nettement meilleures que l’an dernier à la même époque”.

Le cycle de développement de Doha avait été lancé dans la capitale du Qatar en 2001.

Les négociations doivent aboutir à lever les droits de douane de milliers de produits et réduire considérablement les subventions à l’agriculture. Elles sont restées au point mort pendant plus de deux ans en raison de différends persistants entre les pays développés et en développement.