Le Conseil national de l’UTICA, convoqué suite aux événements récents en Tunisie et à la démission de Hédi Djilani, président de l’organisation patronale, se tient dans une ambiance des plus tendues.
Entre sympathisants de l’ancienne garde, représentée par les membres du Bureau exécutif de l’UTICA et des entrepreneurs appelant au renouveau de l’organisation, on ne peut prétendre que le courant soit vraiment passé.
A l’ouverture de la réunion, Hamadi Ben Sedrine, coordinateur général de l’UTICA, a attiré l’attention de l’assistance, dont une partie remettait en question la légitimité de certains membres du bureau, que le fait de mettre en doute cette légitimité revenait à revoir toutes les structures de la centrale patronale à l’échelle nationale. De ce fait, la tenue du Conseil national pour décider de la date du Congrès n’avait plus lieu d’être.
Cette déclaration a suscité l’émoi de certains présents qui exigeaient la démission de tout l’exécutif. Du coup, la réunion a été levée. Demain ce sera un autre jour.
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