34 responsables sécuritaires ont été mis à la retraite et 7 nouveaux directeurs
ont été nommés à la tête de plusieurs secteurs de la sûreté nationale, rapporte
l’agence TAP.
Selon cette même source, ces nominations ont touché la Direction générale de la
sûreté nationale, la Direction générale de la sécurité publique, la Direction
générale des services spéciaux, la Direction générale des services techniques,
la Direction générale des unités d’intervention, la Direction générale de la
sécurité du chef de l’Etat et des personnalités officielles, l’Inspection
générale de la sûreté nationale, la Direction générale de la formation, la
Direction de l’Ecole supérieure des forces de sécurité intérieure, la mutuelle
des fonctionnaires de la sûreté nationale des établissements pénitentiaires et
la Direction centrale des opérations.
On rappelle que le ministère de l’Intérieur avait, auparavant, pris une série de
mesures en faveur des agents de la sécurité intérieure en vue d’améliorer leur
situation matérielle et entamé l’élaboration d’un projet de loi pour la création
d’un syndicat indépendant pour défendre leurs droits et intérêts, parallèlement
à la révision du statut des forces de sécurité intérieure, au même titre de ce
qui a été décidé pour d’autres services actifs, elle a également pris
l’initiative de réhabiliter les agents qui ont été radiés en les intégrant dans
leurs services d’origine.
La même source affirme qu’un retour progressif à la normale de la sécurité
publique a été enregistré dans plusieurs gouvernorats, démentant ainsi les
rumeurs mensongères propagées au sujet de l’enlèvement d’enfants dans certains
établissements éducatifs, des informations dénuées de tout fondement, à
l’exception d’un cas unique d’un jeune âgé de 16 ans.
Les investigations ont montré que ce jeune a été repéré dans l’une des villes
côtières et qu’il est réputé pour ses absences répétées de l’école rendant
plausible l’hypothèse de sa fugue et non de son kidnapping.
La même source appelle les citoyens à ne plus se laisser influencer par les
rumeurs mensongères à travers lesquelles certaines parties tentent de semer la
zizanie et la panique.
Il est à rappeler que le ministère de l’Intérieur a mis à la disposition des
citoyens un numéro vert 80101111 et deux lignes 71 335 000 et 197 afin de
recevoir et de répondre à toutes interrogations et de fournir des données
précises et claires en vue de garantir l’intervention rapide des forces de
sécurité intérieure.