Ses textes peuvent être rencontrés au hasard d’un clic sur la toile. Son nom?
Khaled Ben Driss, directeur technique d’OXIA, une société tunisienne spécialisée
dans «la conception et la mise en œuvre des solutions informatiques des
entreprises», ayant une antenne en France. Publicité mise à part, les tribunes
de ce Tunisien, la trentaine accomplie, sortant d’une grande école d’ingénieur,
viennent d’être publiées dans le Journal Du Net, un organe de presse
électronique spécialisé dans les nouvelles technologies. Tribunes dans
lesquelles il commente la révolution du jasmin.
Réflexion de Khaled Ben Driss, qui dit toute sa fierté d’être Tunisien: la
révolution fera de la Tunisie «le paradis de l’offshore francophone». En clair:
du fait d’une bonne maîtrise de la langue française dans la région et du nombre
et de la qualité de ses jeunes diplômé, notamment dans les filières des
ingénieurs, la Tunisie fera le plein des investissements dans les industries d’offshoring,
indique Khaled Ben Driss qui n’est pas à ses premières contributions dans le
Journal du Net.
Et ce jeune cadre tunisien d’avancer des indicateurs chiffrés pour étayer ses
dires. D’abord, la maîtrise de la langue française: contre les idées, notre
Tunisien de France estime que la Tunisie est créditée de 26% des gens maîtrisant
la langue de Molière, contre 13% au Maroc, 8% en Roumanie et 1% en Egypte».
Ensuite, concernant le nombre des jeunes diplômés: «20.000 ingénieurs et
scientifiques par an dont plus de 9.500 en informatique».
Cette situation ne pourra que renforcer un vécu qui a fait que de nombreuses
entreprises aussi prestigieuses qu’«ADP, Sagem, Alcatel, LG…» se soient
installées déjà en Tunisie. Un vécu qui sera renforcé par un nouveau contexte né
de la “Révolution du jasmin“ fait pour l’essentiel d’une réelle transparence
dans la gestion du monde des affaires et d’une amélioration des prestations pour
les agents économiques avec la disparition du favoritisme et du népotisme.
Deux tribunes qui en disent long sur la maturité d’une jeunesse installée à
l’étranger qui veut prêter main forte à toutes les bonnes volontés qui
souhaitent bâtir un meilleur avenir pour leur pays. Une partie d’entre elle est
du reste déjà en œuvre dans le gouvernement de transition.