Dans un article publié la semaine dernière, Reuters, se référant à Stephane Richard, écritt que «France Télécom ne remet pas en cause ses ambitions en Afrique et au Moyen-Orient …» et aexprimé «son intérêt pour la Tunisie ainsi que pour l’Egypte malgré les troubles survenus récemment sur les deux pays», sachant que l’opérateur des télécommunications détient 49% du capital d’Orange Tunisie.
Le PDG de France Télécom affirme aussi que le groupe continue encore à exploiter toutes les opportunités existant dans en Tunisie et en Egypte. «La persistance des tensions politiques et sociales en Tunisie et en Egypte n’ont pas minimisé notre intérêt pour investir (…) Même, il va devenir plus important d’avoir des partenaires dans ces pays dans le futur», a-t-il indiqué lors d’une conférence de presse tenue jeudi 3 février.
Au passage, M. Richard a tenu à rassurer ses employés de France Télécom en indiquant que le groupe «… porte une attention particulière à la sécurité de ses 6.300 employés existant en ces deux régions…», et ce même s’il reconnaît que les derniers événements en Egypte ont impacté les services mobiles dans le pays, et donc une baisse des recettes de France Telecom.
Contrairement à la Tunisie, l’Egypte avait bloqué, il y a quelques jours, les services mobiles de sa filiale locale Mobinil, dont France Telecom détient conjointement avec Orascom, rappelle Stephane Richard.