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[09/02/2011 16:02:29] PARIS (AFP) Le Français Viadeo, deuxième réseau social à usage professionnel dans le monde derrière l’Américain LinkedIn, a indiqué mercredi à l’AFP “étudier la possibilité” d’entrer en Bourse, ce qui lui ferait rejoindre la liste conséquente de sites envisageant de se lancer sur le marché boursier.
LinkedIn a annoncé fin janvier avoir déposé auprès des autorités boursières américaines son projet d’introduction en Bourse.
La société de rabais Groupon prévoit d’entrer en bourse fin 2011, et le site de jeux Zynga est également tenté. Quant au géant Facebook, il maintient encore le flou mais pourrait franchir le pas l’an prochain.
Dans un tel contexte, “nous réfléchissons forcément à une entrée en Bourse et nous n’excluons pas qu’elle se fasse rapidement”, a déclaré Dan Serfaty, co-fondateur de Viadeo, réseau social à usage professionnel qui revendique 35 millions de membres dans le monde.
“Il faut se poser cette question. Nous existons depuis cinq ans, nous avons la taille pour y aller, nous sommes crédibles. En termes d’images et de moyens, ce pourrait être intéressant”, a-t-il ajouté.
“La question se poserait alors de savoir où nous ferions notre entrée en Bourse, en France ou pas. Nous sommes numéro un en France, en Italie, en Espagne, et dans des pays comme la Chine, le Mexique, l’Inde et le Brésil. Il se pourrait que nous allions chercher une cotation en Bourse sur un marché émergent, car cela nous permettrait de nous positionner comme un réseau social dans ces pays”, a souligné M. Serfaty.
“Tout repart à une vitesse hallucinante. On est en sortie de crise. Beaucoup d’entreprises qui existent depuis quatre ou cinq ans ont aujourd’hui une taille satisfaisante, des revenus concrets, et ont démontré leur capacité d’être des modèles de rentabilité”, a résumé le co-fondateur de Viadeo.
“L’appétit” pour les entreprises gravitant sur le net “est en ce moment assez incroyable, et parfois on se demande même si cela ne va pas trop loin. Mais je ne pense pas que le phénomène soit une nouvelle +bulle+, les modèles de rentabilité ont été démontrés, et cela ne peut que continuer à grossir. Tout va très vite, mais sur des bases solides”, a estimé M. Serfaty.