Le ministre des Affaires étrangères, Guido Westerwelle est arrivé à Tunis accompagné d’Ernst Burgbacher, secrétaire d’Etat auprès du ministère fédéral allemand des Affaires économiques (BMWi) et de Hans-Jürgen Beerfeltz, secrétaire d’Etat auprès du ministère fédéral allemand du Développement (BMZ), pour rencontrer les membres du nouveau gouvernement tunisien ainsi que des organisations de défense des Droits de l’Homme et les institutions allemandes présentes en Tunisie. La directrice générale de l’AHK Tunisie a ainsi eu l’occasion de les renseigner sur la situation actuelle de ses entreprises membres ainsi que sur leurs besoins, et ce lors de différentes réunions et d’une visite dans une entreprise pour un état des lieux plus concret.
C’est pendant de cette dernière visite qu’un échange d’idées animé a eu lieu entre le vice-chancelier de la République fédérale d’Allemagne, le Directeur de l’entreprise et ses collaborateurs de différents secteurs de la production. Le directeur n’a pas manqué de faire l’éloge de ses employés qui montré leur fidélité envers l’entreprise durant les derniers événements. Puis, il a fait part, aux autorités allemandes, de ses souhaits concernant des mesures concrètes pour soutenir la Tunisie au niveau des autorités: «Les autorités tunisiennes ont besoin d’aide et de soutien pour créer un état de droit général, garantir la sécurité au niveau de l’augmentation des salaires dont la mise en application doit rester stable, ainsi qu’au niveau de la sécurité des investissements. Nous avons, ici, un socle sur lequel peut reposer un lien étroit avec l’UE mais nous avons besoin, avec l’infrastructure qui nécessite d’être améliorée, d’un soutien actif pour les questions importantes et également pour celles touchant les employés».
L’AHK avait préparé un dossier à l’intention de la délégation allemande contenant un résume des réponses des entreprises membres à un sondage-éclair, avec pour objectif visé de leur donner un support pour toutes décisions ultérieures au sein des ministères allemands.
Ensuite, Mme Ossenbrink, directrice générale de l’AHK Tunisie a également fait part des souhaits des entreprises à M. Westerwelle: «En ce moment, la situation est propice en Allemagne pour rassurer les investisseurs et les convaincre des bonnes conditions qui existent en Tunisie pour faire des affaires. Il s’agit là d’un problème émotionnel dans un monde qui se partage les informations, et qui font que certaines personnes n’arrivent pas à faire la part des choses quant aux différentes manifestations qu’ils ne savent plus à quel pays attribuer. C’est ici que nous avons besoin d’un fort soutien de la part des trois ministères pour notre campagne médiatique à travers l’Allemagne, la «Road Show Tunisie» que l’AHK va effectuer durant les trois prochains mois à travers 10 villes allemandes. Nous avons déjà eu des réponses positives par rapport au concept du BMZ sur l’octroi de petits crédits, ainsi que du BMWi concernant le secteur du tourisme mais nous comptons également sur le soutien du ministère des Affaires étrangères allemand et espérons qu’il rappellera sans cesse les propos de M. Westerwelle afin qu’ils soient bien entendus en Allemagne. La Tunisie a toujours été un pays modèle et continuera à l’être durant sa phase de transition vers la démocratie, une démocratie que les Allemands veulent soutenir».
L’AHK Tunisie a convenu des entretiens directs à Berlin, afin d’assurer que ce concept soit rapidement mis en œuvre.
(Communiqué)