Il était temps, diraient certains. Après avoir “obtenu“ des preuves d’une série d’accusations à l’encontre du président déchu, Zine El Abidine Ben Ali, accusations relatives à son implication dans plusieurs crimes graves, qui consistent à commettre et à inciter à l’homicide volontaire et à semer la discorde entre les citoyens d’un même pays, en les poussant à s’entretuer, les autorités tunisiennes ont adressé, par voies diplomatiques, une demande officielle aux autorités saoudiennes, indique la TAP citant un communiqué du ministère des Affaires étrangères.
Toujours selon la même source, «cette nouvelle série d’accusations vient s’ajouter à la commission rogatoire émise par les autorités tunisiennes compétentes et adressée auparavant aux autorités judiciaires saoudiennes, dans le cadre d’une action inquisitoire intentée, actuellement, contre le président déchu et son clan, pour des accusations ayant pour motif la possession de comptes bancaires et de biens immobiliers dans plusieurs pays, dans le cadre des opérations de blanchiment d’argent, acquis par voie illégale ainsi que la tenue et l’exportation illicites de monnaies étrangères».
Le ministère des Affaires étrangères souligne, également, dans son communiqué «avoir formulé une demande à l’adresse du Royaume d’Arabie Saoudite, afin “de lui fournir, dans les plus brefs délais, toutes les données dont il dispose concernant l’état de santé du président déchu, à la lumière des informations contradictoires véhiculées à propos de la détérioration de son état de santé et de son décès éventuel».
Rappelons cependant que la télévision nationale avait démenti, il y a quelques jours, les rumeurs qui circulent sur l’état de santé.