Si la petite caisse des Ban Ali se compte en plusieurs dizaines de millions de dinars en billets de banque (dinars tunisiens et devises, soit l’équivalent de 41 millions de dinars) et dans la seule villa de Sidi Dhrif, on se demande si les estimations faites jusqu’à présent sur sa «fortune» n’est pas sous-estimée: 20 fois ce qu’il a en caisse d’une de ses résidences, c’est peut-être trop juste et vexant pour les Ben Ali.
Sur la source de ces billets de banques, en monnaies tunisienne et étrangères, la Banque centrale de Tunisie a indiqué que les dinars tunisiens proviennent dans leur majorité des caisses de la BCT et que ces rames de billets ont été livré sur ordre de la Trésorerie générale de République tunisienne (l’audit de cette institution devrait permettre à quels titres ces sommes ont été données). D’autres correspondent à des échanges de billets usagés contre du neuf (on n’aime pas l’argent «sale», visiblement).
Toujours en provenance de la BCT, certaines liasses de monnaies tunisiennes correspondent à des échanges de billets étrangers (devises) contre des dinars tunisiens (Ah bon!).
Quand aux liasses de devises (l’équivalent de 18,5 millions de dinars tunisiens), elles proviennent, selon la BCT, de banques étrangères (installées à l’étranger précisera la BCT) – Question bête, pour quel commerce?
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