Après avoir rapatrié son personnel, Poulina Group Holding (PGH) a pris des dispositions pour protéger ses unités industrielles en Libye –neuf au total, dont trois en cours de démarrage. A cet effet, PGH a recruté des dizaines d’agents de sécurité de nationalité libyenne renforcés en cas de besoin par une patrouille mécanisée d’une quinzaine de personnes. Pour la seule société Ettatouir (secteur BTP), implantée à Sebha, dans le sud de la Libye, 40 agents de cette région ont été recrutés.
En outre, le groupe coordonne cet effort avec les autorités de chaque région avec lesquelles il entretient déjà de bonnes relations.
Réalisés en majorité avec des partenaires privés libyens –qui, selon PGH, «contribuent considérablement à la sécurité de nos propriétés»-, ces projets représentent 6% du chiffre d’affaires consolidé de 2010, estimé à 1060 millions de dinars. Pour 2011, PGH tablait sur une augmentation de la contribution des filiales libyennes au chiffre d’affaires à 10%. Ce qui, «dans le cas d’une persistance de la situation actuelle», serait difficile à atteindre «malgré la très forte progression des résultats des projets libyens sur le mois de janvier» (une progression de 43% de l’EBITDA en janvier 2011).
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