Décidément, la Révolution tunisienne fait tomber des têtes même en Occident. Ah
Mohamed Bouaâzizi, toi par qui tout est en train d’arriver. A travers ou grâce à
toi, le régime qu’on croyait indéboulonnable, celui de Ben Ali, a été balayé.
Nos frères Egyptiens ont suivi la voie tunisienne. Et au suivant!
Oui au suivant, mais qui? Après Ahmed Ounaies, ministre tunisien des Affaires
étrangères pour quelques jours, c’est autour de Michelle Alliot-Marie, la chef
de la diplomatie française, qui vient de jeter l’éponge, ou plutôt oussée à la
démission. Une démission qui intervient presque au même moment que celle de
Mohamed Ghannouchi, le Premier ministre tunisien, qui n’en peut plus lui aussi!
Il faut dire que, depuis les révélations par le Canard enchaîné sur ses vacances
en Tunisie, alors que le régime de Ben Ali effusait le sang des Tunisiens, la
tension était devenue trop pesante sur les épaules de MAM.
Et ce qui est marrant dans tout ça, c’est que M. Sarkozy est obligé de remanier
profondément son gouvernement, au point que, en ce moment même, certains se
demandent si François Fillon serait épargné. Ce serait trop non!