Après le départ de Mohamed Ghannouchi, premier ministre, l’annonce de la démission de Afif Chelbi, ministre de l’industrie et de la technologie, ce lundi matin (28 février 2011), c’est au tour de Mohamed Nouri Jouini, ministre de la Planification et de la Coopération internationale, d’annoncer son départ du gouvernement provisoire.
Avec ces trois démissions, il n’y a désormais plus personne du dernier gouvernement de Ben Ali. Est-ce pour autant la fin de la crise ?
Rien ne semble moins sûr ; c’est probablement toute la démarche du début qui pose problème, et on se demande si l’option Egyptienne n’est pas la meilleure, pour cette période de transition qui n’arrête pas de faire du sur-place, par l’absence de visibilité, par les hésitations qui a accompagné la plupart des décisions du gouvernement et par l’absence totale de perspective claire pour sortir de cette situation.
T. Hamza