«L’UBCI, comme toutes les banques de la place, a un souci important au niveau de la continuité de ses activités. La banque doit fonctionner quelques soient les circonstances exceptionnelles qui se peuvent se produire dans son environnement», explique Slaheddine Bouguerra, PDG de l’UBCI, lors de la communication financière organisée mardi 1er mars 2011 au siège de la bourse de Tunis.
Les dégâts que l’UBCI a subis récemment, ont été estimés à 2 millions de dinars, pour des dommages causés à 32 agences et 30 GAB.
«Je tiens à signaler que nous disposons d’une très bonne assurance. L’ensemble du coût de cette dégradation est supporté par les assurances et la banque ne supporte, à cet effet, aucune charge», a précisé le PDG.
Les affaires liées à l’entourage de l’ancien président
Le total des engagements de l’UBCI vis-à-vis des sociétés appartenant aux familles liées au président déchu est de 84,971 millions de dinars, dont 52,010 millions de dinars au bilan (Crédits accordés à Orange Tunisie et BRICORAMA) et 32,961 millions de dinars hors bilan (Pour Ennakl Automobiles et sa filiale City Car).
Ces crédits représentent 4% du total des engagements de la banque, et selon le management, la Banque n’aura pas à classer ou à constater d’autres provisions que celles déjà effectués à fin 2010.
Au sujet des crédits accordés à Orange Tunisie (50 MDT sur les 380 MDT d’engagements consentis par le Pool Bancaire), Le PDG de la Banque précisera que ce «financement d’Orange Tunisie a été accordé suite à la demande de BNP Paribas, et ce après une évaluation du secteur de la téléphonie en Tunisie » et il poursuivra en affirmant qu’avec France Telecom et probablement l’Etat tunisien, cet engagement ne devrait pas comporter de risque particulier.
Concernant le dossier de Bricorama, de Imed Trabelsi, il affirmera que «les 2 millions de dinars d’engagements (sur 25 MDT) sont garantis par une hypothèque de premier rang sur le terrain et les bâtiments », tout en précisant qu’une provision a déjà été constaté au bilan de l’exercice 2010.