Sur le terrain, nombre de Tunisiens, excédés par le désordre qui n’a cessé de régner et de se propager à travers le territoire national, ont exprimé le souhait de voir l’armée rétablir l’ordre aussi rapidement que possible par peur de voir l’économie paralysée par le manque de visibilité et l’instabilité. A l’UTICA, on estime à près de 250 MDT les pertes, sans compter le risque de voir le nombre de nouveaux chômeurs atteindre les 50.000.
Certains groupes, tel que Hachicha, ont perdu plus de 30 MDT, un autre grand groupe opérant dans le secteur pétrolier près de 20 MDT et ce n’est pas encore fini.
Les secteurs les plus atteints sont ceux de la grande distribution et des produits alimentaires et de l’export surtout suite aux grèves des personnels des ports nationaux.
Certaines marques désertent le pays dont le réseau de sous-traitance Benetton qui était établi à Kasserine, ainsi que la marque espagnole Zara.
D’autre part, une vingtaine d’unités industrielles, implantées dans des centres urbains, affectés et endommagés par le vandalisme ont préféré quitter le sol national, entraînant la mise dans la rue de quelque 400 employés.
La Bourse de Tunis a, pour sa part, arrêté ses activités dans l’attente du retour de la paix.
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