ée le 2 mars 2011 à Paris (Photo : Lionel Bonaventure) |
[04/03/2011 09:22:37] PARIS (AFP) La ministre de l’Economie, Christine Lagarde, a souhaité vendredi que Renault tire les conséquences de l’affaire qui le secoue, alors que la direction du groupe n’exclut plus la possibilité de s’être trompée en lançant des accusations d’espionnage contre trois de ses cadres.
“Le directeur général délégué de Renault (Patrick Pélata) a eu ce matin la dignité d’indiquer qu’il s’était peut-être trompé, et que s’il était avéré qu’il s’était trompé (…) il en tirerait toutes les conséquences”, a déclaré Mme Lagarde sur BFM TV et RMC.
“Je trouve que c’est digne” de la part de M. Pélata, a-t-elle ajouté en réclamant que la vérité soit rapidement faite dans cette affaire.
“Ce qui compte aujourd’hui, c’est qu’on arrive à la vérité, qu’on y arrive rapidement, que si les soupçons étaient infondés, justice soit rendue, confiance soit restaurée et réparation soit payée”, a-t-elle conclu.
Patrick Pélata a admis vendredi dans un entretien au Figaro qu’un “certain nombre d’éléments” amenaient à “douter” d’une affaire d’espionnage et affirmé qu'”il en tirera(it) toutes les conséquences” quelles que soient les conclusions de l’enquête.
Selon lui, Renault est soit victime d’une affaire d’espionnage, soit d’une “manipulation” qui pourrait prendre la forme d’une escroquerie.