évrier 2011 à Christchurch (Photo : Marty Melville) |
[06/03/2011 15:48:45] WELLINGTON (AFP) Le tremblement de terre du 22 février à Christchurch coûtera à la Nouvelle-Zélande jusqu’à 15 milliards de dollars néo-zélandais (8 milliards d’euros) et amputera la croissance, mais sera suivi en 2012 d’un boom du secteur de la construction, a estimé dimanche le Trésor.
“Nous estimons que la croissance du Produit intérieur brut sera inférieure de 1,5 point de pourcentage en 2011” aux prévisions antérieures “en raison uniquement du séisme de février”, a indiqué le Trésor dans son rapport mensuel.
Le Trésor prévoyait précédemment une hausse de 3% du PIB en 2011.
“A partir de 2012, la reprise entraînera un rebond substantiel des investissements dans les secteurs résidentiel, commercial et des infrastructures, a-t-il ajouté.
ésidentiel de Redcliffs le 27 février 2011 touché par un glissement de terrain à la suite du séisme à Christchurch. (Photo : Torsten Blackwood) |
Le coût total du séisme devrait être deux à trois fois supérieur à celui estimé pour le précédent séisme survenu à Christchurch en septembre 2010, qui avait été évalué à 5 milliards de dollars néo-zélandais, selon le Trésor.
Dans ce rapport, le ministère des Finances insiste sur le coût élevé, en termes humain et économique, de cette catastrophe qui a fait au moins 166 morts et précise que ses estimations pour les coûts sont provisoires.
“Les perspectives pour l’économie néo-zélandaises étaient molles avant le séisme, en raison de la faiblesse de la demande intérieure”, souligne encore le rapport.
Les dépenses supplémentaires provoquées par le séisme devraient obliger à “emprunter un peu plus, sur le court terme”, et à revoir l’ordre des priorités, a indiqué le ministre des Finances Bill English.