écrans de Mediapart le 7 juillet 2010 (Photo : Jacques Demarthon) |
[10/03/2011 14:10:45] PARIS (AFP) Mediapart a lancé jeudi FrenchLeaks (www.frenchleaks.fr), un site inspiré de WikiLeaks invitant les citoyens à transmettre des documents qui, après enquête et validation par les journalistes de la rédaction, seraient mis à la disposition du public.
“FrenchLeaks met à disposition du public les documents ayant servi aux enquêtes de Mediapart sur, par exemple, l’affaire Bettencourt ou l’affaire Karachi, et invite aussi les citoyens à transmettre des informations”, a expliqué Edwy Plenel, le directeur de la publication, lors d’une conférence de presse organisée dans les locaux de la rédaction à Paris.
“Notre site protège l’anonymat et la sécurité des sources et permet ainsi de poster des documents qui seront ensuite avisés par la rédaction et publiés s’ils sont pertinents”, a-t-il poursuivi.
Pour l’ancien patron de la rédaction du Monde, FrenchLeaks “concrétise une alliance entre les journalistes et les lanceurs d’alertes citoyens”.
“Ce que nous trouvons, nous le rendons au public”, a-t-il ajouté, précisant que tous les documents seraient téléchargeables et reproductibles.
“Un travail journalistique sera effectué avant la mise en ligne. On a une responsabilité éditoriale”, a-t-il insisté.
Si les documents seront librement accessibles, les enquêtes journalistiques qui y sont associées seront en revanche postées sur le site Mediapart qui, lui, demeure payant.
Mediapart, lancé il y a trois ans, revendique aujourd’hui 48.000 abonnés payants.