Béji Caïd Essebsi, Premier ministre du gouvernement de Transition se rendra mardi 15 mars vraisemblablement à Alger avant de se rendre à Rabat.
Même si peu d’informations ont filtré sur ce premier déplacement à des pays voisins par un responsable de haut niveau, depuis l’avènement de la révolution, cette visite hautement politique s’inscrirait dans une optique rassurante quant aux nouvelles orientations de la Tunisie d’après le 14 janvier. Elle viserait à réconforter nos proches voisins et éventuellement de discuter d’échanges économiques.
La révolution tunisienne a pesé de tout son poids sur les climats sociaux-politiques des deux pays voisins de la Tunisie. Les tensions sociales ont débouché en Algérie sur plusieurs jours d’émeutes violentes et à l’interdiction par la police des manifestations même si l’état d’urgence a été levé. Au Maroc, pour parer à toute éventualité d’une révolution à la Tunisienne, le Roi a prononcé un discours dans lequel il parlé de réformes constitutionnelles, de justice sociale et d’équilibres régionaux.
La visite du Premier ministre du Gouvernement de Transition, viserait-elle à rassurer nos voisins proches pour ce qui est du fait que nous ne comptons nullement exporter notre révolution ailleurs ?
Béji Caid Essebsi avait d’ailleurs insisté lors de sa dernière conférence de presse quant au refus de la Tunisie d’intervenir ou de se prononcer sur les affaires internes des autres pays, il désignait par cela la Libye. Réconfortant, non ?
– Tous les articles sur
