Selon l’agence TAP, des représentants de la santé publique, et des responsables
militaires et de la protection civile se sont réunis, samedi, à Zarzis, pour
prendre les mesures nécessaires, en prévision d’un afflux de nouveaux réfugiés
et blessés de Libye vers les postes frontaliers de Ras Jedir et Dhiba.
Cette réunion d’urgence intervient suite à la résolution votée par le Conseil de
sécurité de l’ONU en faveur d’un recours à la force en Libye.
Selon le directeur général de la Santé publique, Mohamed Salah Ben Ammar, la
réunion a permis de coordonner les efforts entre tous les intervenants pour
engager des actions concertées et exploiter à bon escient tous les moyens
disponibles.
Ainsi, quelque 40 salles d’opérations seront aménagées et équipées dans
plusieurs hôpitaux, en plus de la mise en place de deux centres de transfusion
sanguine à Ben Guerdane et Tataouine.
Dix ambulances, deux hélicoptères militaires et des véhicules militaires d’une
capacité de transport de 50 à 60 personnes seront, également, mobilisés au camp
de Choucha.
Le staff médical, notamment celui de l’hôpital de Ben Guerdane, sera renforcé
par des médecins de la santé publique et de la faculté de médecine de Sfax.
Il est à rappeler que 7 blessés, entre civils et militaires, sont arrivés,
vendredi, au poste frontalier de Ras Jedir et ont été évacués vers des hôpitaux.