ève, le 2 mars 2011 (Photo : Fabrice Coffrini) |
[22/03/2011 17:15:46] PARIS (AFP) Renault a indiqué mardi soir avoir dû reporter l’entretien préalable en vue de son licenciement d’un responsable de sa sécurité, Dominique Gevrey, actuellement en détention provisoire dans l’affaire d’escroquerie touchant le constructeur.
Une porte-parole du groupe automobile français avait indiqué à l’AFP dans la matinée que M. Gevrey avait été “convoqué à un entretien préalable en vue de son licenciement”, mais qu’il serait représenté.
“La personne qui s’est présentée n’était pas mandatée par M. Gevrey. On l’a reçue. L’entretien préalable n’a pas eu lieu et a été reporté”, a dit la porte-parole, confirmant partiellement une information du quotidien France-Soir.
“Renault attend que l’enquête soit plus avancée” pour reconvoquer M. Gevrey à un entretien préalable de licenciement, a-t-elle ajouté.
Dominique Gevrey a été mis en examen pour “escroquerie en bande organisée” et placé en détention provisoire le 13 mars.
Renault s’est constitué partie civile dans l’enquête pour escroquerie en bande organisée ouverte à Paris après que l’affaire d’espionnage industriel qui a secoué le groupe pendant des semaines se fut révélée sans fondement.
Ancien militaire, Dominique Gevrey aurait été en contact avec une mystérieuse source, rémunérée à hauteur de plusieurs centaines de milliers d’euros et à l’origine des accusations d’espionnage contre trois cadres du constructeur. Ces trois salariés avaient été licenciés, avant d’être finalement innocentés.