Dissensions, querelles de personnes, accusations… le climat au sein de la centrale patronale n’est plus serein. Et pour cause.
Il y a quelques jours, le comité “Sauvons l’UTICA” nous faisait parvenir un communiqué dans lequel il exprimait, comme son nom l’indique, son souhait de “sauver“ l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat.
Mais seulement voilà, suite au conseil de l’Union tenu le 19 courant, ledit comité publie un second communiqué, cité par la TAP, dans lequel il annonce «le retrait de son soutien conditionnel au bureau provisoire chargé de la gestion de la centrale patronale jusqu’à la tenue du prochain congrès (juin 2011)». Mais il va plus loin pour demander “la dissolution du bureau provisoire et son remplacement par un comité restreint de cinq personnes indépendantes, reconnues pour leur intégrité et n’ayant aucun lien avec le bureau exécutif dissous”.
Et ce n’est pas tout. Dans le même document, le comité souligne qu’il maintient sa plainte auprès du procureur de la République contre certains membres du bureau exécutif dissous et le renforcement de ses actions de protestation contre ce bureau…
Face à cet imbroglio, des questions méritent d’être posées: quel est le degré de représentativité de ce comité? Veut-il et peut-il, réellement, sauver l’UTICA? Surtout, a-t-il les moyens nécessaires pour la sauver? Enfin, qu’est-ce qu’il y a derrière tout ça?
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